Vagues symboles
Lorsque j’ai fait cette peinture, j’ai pensé tout d’abord à une sorte de satire de la publicité, mais j’apprécie y voir d’autres choses, par exemple à quoi peut bien servir ce flacon blanc ? Quelles sont les intentions de ces personnages ? Le fond neutre, le côté frustre des personnages, rien ne permet de deviner précisément à quoi correspond cette scène qui est relativement cauchemardesque.
Voici une peinture avec un certain nombre de symboles. Encore une fois on ne sait quelle conclusion en tirer. La bouteille de coca représente-telle la bombe atomique ? Si c’est le cas, pourquoi l’inertie ou l’indifférence générale, et particulièrement celle des super héros eux aussi américains, les Spiderman et Batman ? Et que vient faire Mickey dans cette scène, à part représenter un peu comme sur le principe des cubistes, les fesses de la femme du second plan, nues et vue du dessus ?
C’est un peu la même idée que je voulais faire ressortir dans « La grosse mignonne », ou l’on voit une voiture en feu et Batman dans un bar, indifférent, presque prostré.
Je passe beaucoup de temps à simplifier, à réduire l’objet à sa plus simple expression, je fuis les effets de lumière complexes et je choisis le plus souvent un léger dégradé, un contraste, une tache, le tout rehaussé parfois d’un trait noir hâtif ou même pourquoi pas naïf. Je veux que quand on voit une de mes peinture, on sache que c’est une peinture. Je trouve particulièrement étrange la passion pour ces peintures hyperréalistes, ou l’on se colle le nez presque contre le tableau pour vérifier que c’est bien une peinture, qui par ailleurs n’est rien de plus qu’une sorte de décalquage d’une photographie.
Je passe beaucoup de temps à simplifier, à réduire l’objet à sa plus simple expression, je fuis les effets de lumière complexes et je choisis le plus souvent un léger dégradé, un contraste, une tache, le tout rehaussé parfois d’un trait noir hâtif ou même pourquoi pas naïf. Je veux que quand on voit une de mes peinture, on sache que c’est une peinture. Je trouve particulièrement étrange la passion pour ces peintures hyperréalistes, ou l’on se colle le nez presque contre le tableau pour vérifier que c’est bien une peinture, qui par ailleurs n’est rien de plus qu’une sorte de décalquage d’une photographie.